John Tortorella y va d\’un autre scandale en tentant de fouetter ses troupes

C\’est bien connu, John Tortorella aime bien utiliser les médias afin de fouetter ses troupes, ce qui n\’a pas toujours l\’effet escompté. Les frasques médiatiques s\’empilent pour l\’entraîneur coloré. Après une incroyable victoire de 10-0 sur le Canadien, les Jackets ont subi la défaite par le compte de 2-1 face aux Blues. Lors de son habituel entretien d\’après-match, Tortorella en avait long à dire et ce n\’était pas doté d\’une extrême classe.

Une autre frasque raciste ?

L\’entraîneur critiquait le manque d\’efforts de ses ouailles lors de la rencontre opposant les Jackets aux Blues samedi soir. Tortorella a pris la peine de souligner les performances de son gardien Curtis McElhinney et de son capitaine Nick Foligno, qui a lâché les gants devant le robuste Ryan Reaves. C\’est là que Tortorella aurait bien fait de se contenter de passer à la question suivante. En effet, il a sous-entendu que Foligno n\’avait pas à se battre contre \’\’cet animal\’\’ (Ryan Reaves), puisque ce n\’est pas son rôle. Il a ensuite enchaîné en mentionnant que normalement les joueurs \’\’auraient dû se rallier derrière le capitaine après un geste comme celui-là (son combat), mais ce n\’est pas arrivé.\’\’

Ce qualificatif envers Reaves n\’a pas sa place dans le hockey d\’aujourd\’hui. Avec toutes les sorties médiatiques sur l\’hymne national américain durant le Coupe du monde, Tortorella en remet sur les personnes de race noire, ce qui est inacceptable. Plusieurs pourraient penser que le qualificatif \’\’animal\’\’ faisait référence au gabarit de Reaves. Toutefois, c\’est en se rappelant la Coupe du monde qu\’il est dur d\’avoir cette perception de la déclaration de Tortorella. Aucune réaction n\’a été saisie de la part de Reaves ni de la part de la ligue. Des déclarations comme celles-là n\’ont plus leur place en 2016 et il est décevant de voir que la ligue n\’agit pas en conséquence.

Tortorella on Foligno-Reaves fight: \ »The thing that crawls up my ass, I watched Nick Foligno fight that animal …\ » #stlblues

— Jeremy Rutherford (@jprutherford) 6 novembre 2016